La science ne cesse d’évoluer.
Didier Raoult et les chercheurs de l’IHU Marseille proposent des traitements limitant la propagation des virus qui causent le SIDA.
Un virus pris au sérieux par les chercheurs
Dès que le virus de l’immunodéficience humaine atteint l’organisme humain, le système immunitaire de la personne est infecté. Les défenses naturelles qui gardaient le corps des diverses attaques s’affaiblissent. Ainsi surviennent un état de santé dégradé et beaucoup de maladies auparavant combattables. Une grippe, une bronchite et une angine deviennent graves et difficiles à traiter. Le virus causant le SIDA domine les cellules T CD4 pour affaiblir le système immunitaire du patient. Depuis 1987, les chercheurs mettent en place le traitement antirétroviral. Ce dernier ne cesse de se perfectionner depuis ce temps. En 1990, les patients profitent de la trithérapie, un traitement se servant de plusieurs médicaments plus puissants.
Intégration pour combattre le virus
Lorsqu’un virus atteint l’organisme, il évolue vers un stade plus grave si aucun traitement n’intervient. Dans le cas du VIH, le virus se développe et aboutit au stade SIDA au cas où le porteur ne traiterait pas son état par les solutions possibles actuelles. La protéine « vif » du virus élimine l’action neutralisatrice de l’enzyme. Cela n’empêche pas des cas rarissimes où le virus arrête de se développer de manière spontanée. Comment se fait-il que l’organisme humain arrive à empêcher l’évolution du virus ?
Techniques de séquençage par les chercheurs de l’IHU Marseille
Afin d’empêcher la multiplication du virus et son évolution vers le stade ultime, les chercheurs ont pu découvrir les méthodes d’intégration. L’ADN se transforme lorsque le génome de l’homme reçoit l’ADN du virus. Après cette intervention, la multiplication n’est plus possible. Grâce à l’APOBEC, une enzyme humaine, les cellules de l’organisme neutralisent les virus existants.
Des cas guéris
Les chercheurs de l’institut découvrent des cas de virus neutralisés et guéris en 2014. Les deux porteurs de la maladie depuis des années ne présentent plus de signes de l’infection. Ils ont alors la chance de ne pas subir l’évolution de leurs états en SIDA grâce à l’arrêt de la multiplication du virus.
Solutions d’intégration justifiées dans d’autres cas
Des koalas subissent l’infection des rétrovirus. Pourtant, une partie a réussi à survivre et guérir suite à l’endogénéisation de la substance. Le virus est intégré dans l’organisme des koalas. Par conséquent, l’infection devient sans effet au corps des koalas, mais également à leurs enfants. Les chercheurs de l‘IHU de la ville de Marseille proposent alors cette solution visant à faire du virus un endogène au corps infecté. Grâce à la technique d’intégration, le traitement permet de bloquer la prolifération du virus au sein de l’organisme du patient. Ce dernier, contractant le virus dans l’âge adulte, a la possibilité d’atteindre l’espérance de vie normale. Certains peuvent vivre jusqu’à 80 ou 90 ans. Par conséquent, la transmission des virus présente un risque minimisé lors des rapports sexuels, dans le seul cas où le traitement est suivi régulièrement. La charge virale devient inoffensive et ne se détecte plus par les tests. Le patient séropositif peut espérer vivre plus longtemps, même si le virus reste encore présent dans son organisme. Ainsi, l’infection du virus se traite de mieux en mieux.