Les chiffres de la sécurité routière sont avidement scrutés par tous les gouvernements, quel que soit le parti politique. Même si les statistiques se sont beaucoup améliorées depuis les années 1960, environ 3000 personnes meurent encore chaque année en France dans des accidents de la route. Alcool, vitesse et mauvais comportements en tout genre sont dans la majorité des cas responsables de ces derniers, provoquant des morts qui pourraient être évitées. Alors, face à cette situation, l’action des pouvoirs publics doit être ferme et porteuse d’une ambition vers moins de décès sur nos routes.
Les collectivités territoriales ont vrai rôle à jouer
C’est bien souvent à L’état que l’on pense en premier quand il s’agit d’évoquer la sécurité routière. En effet, c’est lui qui déploie les campagnes de sensibilisation sur le sujet, et qui garde la compétence sur le réseau national des routes. Néanmoins, avec les récentes lois de décentralisation, les collectivités locales se sont vu confier un rôle nouveau pour elles. Les départements ont récupéré la compétence sur le réseau des routes départementales, tandis que les communes ont un pouvoir d’action sur leur territoire municipal.
Départements et communes doivent accompagner l’État dans sa politique de prévention
Ainsi, départements et communes peuvent également se montrer volontaristes pour contribuer à réduire la mortalité sur nos routes. Des actions d’ailleurs assez simples peuvent être mises en place par elles : distributions d’éthylotests, sensibilisation dans les collèges et les écoles ou encore la pose de radars pédagogiques solaires au bord des routes. En indiquant sa vitesse à l’automobiliste à titre purement informatif, ce dernier permet par exemple une prise de conscience en cas d’excès de la part du conducteur. C’est donc par de petites mesures multipliées à l’échelle de dizaines, de centaines de départements et de communes que les choses pourront évoluer, pour qu’enfin nous cessions de déplorer tant de pertes au bord de nos routes chaque année.