Chaque usager se confronte à un moment ou à un autre à son accès à la voirie. Cette dernière constitue l’espace le plus partagé : piétons, personnes en fauteuil roulant, piétons se déplaçant avec une canne, ou deux, sans oublier les personnes aveugles ou malvoyantes et leur chien, les parents avec poussette, les skateurs, les adeptes des gyroroues, … Aménager une voirie accessible à tous ne s’improvise pas. Nous vous proposons un zoom sur quelques-uns des critères auxquels on ne pense pas forcément.
Une inégalité face à l’accessibilité
Une voirie accessible est une voirie où chacun peut cheminer avec la plus grande autonomie. La notion d’autonomie est appréciée au cas par cas, car nous ne sommes pas tous identiques. Le handicap renferme cinq caractéristiques qui peuvent altérer la perception du monde extérieur : la déficience auditive, le handicap mental et la déficience intellectuelle, la déficience motrice, le handicap psychique et la déficience visuelle. En dépit d’une signalisation par les panneaux habituels, tels que ceux que propose Signastore. les modifications de la perception de l’environnement pouvant être entraînées par ces handicaps peuvent mettre les personnes en danger.
Votre sol, vous le voulez comment ?
Plusieurs critères interviennent lorsqu’il s’agit de juger de la qualité de la voirie. la qualité des sols, la pente, les paliers de repos, les profils en travers, les traversées pour piétons, les trottoirs traversants, les ressauts et les escaliers. Examinons la qualité du sol d’un peu plus près.
Le sol ne doit pas être meuble, sous peine de voir toutes les personnes se déplaçant avec canne ou déambulateur chuter. Les pavés ou les pierres naturelles deviennent glissants lorsqu’il pleut, et donc accidentogènes. Le choix du revêtement doit assurer la sécurité de tous en fonction des contraintes environnementales, comme les possibilité de verglas ou la corrosion entraînée par les embruns marins.
La signalétique doit être repérable par tous, même en situation de handicap.