En tant que propriétaires, que l’on soit en appartement, en maison, il est un poste énergivore qu’il est possible de remplacer sans entreprendre de grands et longs travaux de réfection. Entendez la fenêtre.
Avec les nouvelles techniques, la pose d’une nouvelle fenêtre au profil thermique vert est rapide et simple. Changer ses fenêtres par un équipement efficace thermiquement – en double ou triple vitrage – permet de réduire entre 10 et 15% les pertes inutiles de chaleur et par voie de conséquence les émissions de gaz dits à effet de serre. Autrefois maillon faible dans l’isolation de l’habitat, c’est aujourd’hui un maillon fort, d’autant qu’il existe dans le cadre de la loi – loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte – des aides. De quoi faire encore plus d’économies en réduisant le coût.
Outre ces aspects non négligeables en faveur de Dame Nature, le bilan énergétique du logement est certes amélioré mais, la fenêtre en elle-même peut-elle être écolo ?
La fenêtre se met au green* (*vert)
Il existe principalement trois matériaux qui entrent dans la composition d’une fenêtre. Elle peut être en bois, en aluminium ou en PVC. Alors lequel des trois est le plus respectueux de l’environnement ? Focus.
La fenêtre en PVC
Malgré ses origines – le pétrole – la fenêtre en PVC est la plus écolo de toutes. Son taux de recyclage avoisine l’excellence – les 100% – et c’est surtout un matériau issus d’une filière de recyclage performante. En effet, la filière plastique permet de transformer les emballages plastiques alimentaires triés en canalisations, en bidons de lessives mais aussi en fenêtre ! En outre, sa performance thermique est optimale. Elle résiste aux aléas climatiques, ne demande qu’un entretien grossier comprenant de l’eau savonneuse tout simplement.
La fenêtre en bois
Le bois est de loin le matériau le plus authentique, le plus performant en termes d’isolation, celui qui est aussi le plus chaleureux. Cependant, à y regarder de plus près, le bois provient la plupart du temps d’essences de bois exotiques en voie de raréfaction. Il est rare et difficile en effet de trouver une essence de bois provenant d’une filière d’approvisionnement durable et certifiée. D’un point de vue purement fonctionnel, si l’on ne s’en tient qu’à l’aspect logistique, le bois même certifié aura parcouru des centaines de kilomètres dans le meilleur des cas. Ce qui, en termes de bilan carbone n’est pas très reluisant. En parallèle, pour lui garantir une plus grande résistance et longévité, le bois demande un entretien régulier avec des produits – des fongicides par exemple – qui ne sont pas toujours exempts de produits toxiques et s’avèrent dangereux tant pour l’Homme que pour l’Environnement.
La fenêtre en aluminium
L’aluminium est un matériau utilisé pour sa résistance – notamment face aux aléas climatiques – et sa durabilité. Cependant, la fabrication d’une fenêtre en aluminium est relativement polluante. Contrairement au bois qui peut se recycler à 90% dans le meilleur des cas, l’aluminium, lui ne se recycle qu’à 70% grand maximum.
La fenêtre en PVC, la plus respectueuse de l’environnement.