Le ministère de l’Écologie ouvre un dialogue environnemental avec les citoyens
Afin d’apporter des améliorations à la situation environnementale actuelle, le ministère de l’Écologie fait appel directement aux citoyens. Ces derniers sont invités à donner « leurs avis, leurs expériences et leurs suggestions » et de proposer ainsi des réformes écologiques. Afin de faciliter le dialogue, une plateforme ouverte au grand public a été mise en place le 13 mars 2015.
Une consultation directe
Le public a jusqu’au 15 mai 2015 pour partager leurs idées avec le ministère de l’Écologie. Car il n’y a rien de mieux qu’une participation de masse pour trouver les meilleures idées, ce dernier a lancé un programme de consultation pour récolter les avis des citoyens. La population est libre d’écrire sur les failles, les plus, ainsi que les résolutions à prendre afin de maintenir et d’améliorer l’écologie. Une plateforme leur est dédiée directement, sur laquelle ils pourront envoyer leurs idées en trois pages maximum, par courrier électronique. Le ministère assure que « Toutes les contributions seront lues avec attention par la Commission ». L’occasion donc pour les citoyens de prendre part au développement de l’écologie.
Des concrétisations à court terme
Les citoyens ayant participé à ce dialogue environnemental sont assurés d’être considérés par le ministère. Après la date clôture de la participation donc, toutes les lettres seront étudiées une à une par la Commission responsable. Les auteurs des idées les plus prometteuses seront ensuite contactés directement par les responsables afin d’évaluer leur faisabilité. Dès fin, mai, les propositions de réforme seront présentées et, toujours selon la déclaration du ministère, la concrétisation dans un texte législatif devra être effective d’ici la fin de l’année 2015.
Un « chantier de démocratie participative »
Ouvert le 13 mars 2015, ce projet de consultation est, en fait, issu de la CNTE ou Commission spécialisée du Conseil national de la transition écologique, mise en place le 19 février. Le programme reste également dans le cadre du « chantier de démocratie participative », avancé par François Hollande lors de la conférence environnementale en novembre 2014. La démocratisation du dialogue environnemental est désormais à l’honneur, afin que les recherches sur la situation environnementale actuelle soient plus approfondies et que les procédures administratives soient également plus simplifiées. En même temps que cette plateforme de dialogue dédiée aux citoyens, d’autres programmes sont également en cours de développement. Le projet de loi Macron, qui permet au gouvernement de changer les règles appliquées en matière d’écologie, est notamment en cours de concrétisation. La participation des citoyens est, bien évidemment, au cœur de ces nouvelles installations.