Vous cherchez à lancer votre entreprise artisanale et vous ne savez pas quel statut choisir ? Pas de panique, vous n’êtes certainement pas le seul. C’est vrai qu’entre les différentes entreprises et statuts juridiques, il est difficile de choisir ce qui correspond à votre activité. Pour vous aider à faire ce choix, nous avons sélectionné pour vous tout ce que vous devez savoir sur les statuts pour vendre vos créations.
Le statut de micro-entreprise pour vendre ses créations
La micro-entreprise est le premier choix des artisans lorsqu’ils se lancent dans la vente de leurs créations vu ses nombreux avantages et la simplicité de la démarche administrative. Ces dernières sont effectivement simplifiées, comparées aux autres statuts, ce qui facilite la création de l’entreprise, mais aussi sa gestion. L’atout le plus apprécié est certainement la possibilité d’être déjà salarié. En effet, il n’y a aucune restriction concernant le statut de travailleur du créateur afin d’ouvrir une micro-entreprise. Il peut donc toucher son salaire normalement en parallèle à ses gains provenant de son activité commerciale. C’est donc le statut idéal pour commencer la vente de ses créations. Le micro-entrepreneur ne va payer de charge sociale que s’il touche un chiffre d’affaires. Dans le cas contraire, votre micro-entreprise est exemptée des charges. Ceci dit, le statut de micro-entreprise peut être désavantageux dans certains cas, notamment en matière de :
- Cotisation sociale : 23,10 % pour les artisans ;
- Chiffre d’affaires plafonné ;
- Aucune déduction de frais n’est possible.
Ainsi, si vous n’êtes pas salarié, sachez que votre cotisation au sein de la micro-entreprise ne sera que de 23,10 %. Le chiffre d’affaires est plafonné à 70000 € par an, mais vous payez une TVA lorsque votre chiffre d’affaires atteint les 33200 €. Enfin, les frais issus de la matière première ne sont pas déduits du chiffre d’affaires, c’est un point désavantageux pour les artisans qui ont des charges élevées.
Le statut d’entreprise individuelle pour vendre ses créations
Similaire à la précédente, l’entreprise individuelle diffère dans la gestion et la création. Contrairement à la micro-entreprise, l’entreprise individuelle donne la possibilité au créateur de déduire des charges du chiffre d’affaires. Ceci dit, il faut savoir que ce type d’entreprises est soumis à trois types de charges fiscales que le créateur doit payer sur son chiffre d’affaires net ou sur son bénéfice imposable en fonction de la formule choisie. Il doit ainsi payer :
- La TVA ;
- L’impôt sur le revenu ;
- La contribution économique territoriale.
Le statut EURL pour vendre ses créations
Les entreprises EURL sont de simples entreprises qui fonctionnent avec un seul associé. Le créateur ne peut être salarié et propriétaire d’une entreprise EURL puisque cette dernière est soumise à un régime de travailleurs non-salariés, contrairement aux deux précédentes. Le créateur peut choisir son mode d’imposition puisqu’il peut être imposable sur la société ou sur son revenu, un atout que beaucoup d’artisans apprécient. Ceci dit, il faut savoir que la création d’une EURL nécessite des frais d’ouverture. En effet, si le statut est remis gratuitement, le propriétaire doit payer les frais :
- De l’annonce légale : entre 200 € et 300 € ;
- Pour l’enregistrement : 125 € ;
- Pour la greffe : environ 49 €.
Le statut SASU pour vendre ses créations
Ce statut est certainement le plus complexe, car il nécessite un procès-verbal pour chaque décision et des frais d’ouverture plutôt élevés. Il nécessite également la présence d’un expert-comptable et d’un comptable. Ceci dit, ce statut est apprécié pour ses risques minimes et ses nombreux avantages. Il présente 2 statuts dirigeants possibles :
- Statut assimilé : affilié au régime général, il aura une fiche de salaire ;
- Statut non-assimilé salarié : pas de charge à payer.